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PATIENT-E SIMULE-E / STANDARDISE-E

Origine

La technique de patient-e standardisé-e (ou simulé-e (PS)) est née aux Etats-Unis en 1963. C’est le Dr. Howard Barrows, neurologue, enseignant à l’Université de Californie du sud (à Los Angeles) qui en fit la première expérience avec un cas simulé de sclérose en plaque paralysante. Il développa également une grille d’évaluation sur laquelle le patient pouvait se baser afin d’évaluer la performance de l’étudiant.

Au fil des ans, le Dr. Barrows a continué de développer et d’améliorer cette technique. Dès 1984, plusieurs universités introduisi-rent un programme de patient-es standar-disé-es dans leur cursus. C’est le Conseil médical du Canada qui fut le premier à utiliser des patient-es standardisé-es pour son évaluation en 1993.

 

 

C’est en 1995 que la Faculté de médecine de l’Université de Genève a introduit ce programme de patient-es standardisé-es, dès le début de la réforme des études de médecine. A l’instar d’autres facultés de médecine, celle de Genève a utilisé des patient-es standardisé-es tout d’abord pour l’évaluation. Dès 1995, les PS ont participé à l’évaluation des compétences cliniques des étudiant-es de deuxième et troisième années d’études.

 

 

Le rôle du-de la PS

Le-la PS donne à l’étudiant-e l’opportunité de se confronter à une situation clinique proche de la réalité, dans laquelle il peut exercer son savoir-faire (prendre une anamnèse, faire un examen physique) et son savoir-être (relation et communication avec le-la patient-e), sans crainte de porter préjudice à un-e vrai-e patient-e. Il peut ainsi « orchestrer » les différents registres de son savoir et exercer différentes compétences dans une situation clinique.

Patient simulé

Avantage des jeux de rôle avec patient standardisé

  • Situation à risque minimal

  • Disponibilité en tout temps et en tout lieu

  • Situation contrôlée

  • Situation standardisée

  • Simulation de situations délicates ou difficilement accessibles aux étudiants en formation

  • Feedback constructif

Les limites de la technique

Tout n’est pas simulable. Bien qu’il soit assez aisé de simuler un état émotionnel ou même certaines réactions neurolo-giques lors d’un examen physique, certains symptômes ou signes cliniques (tels que bruits respiratoires ou cardia-ques par exemple) ne peuvent être simulés. On pourra alors faire appel soit à des simulations vidéo, à de vrai-es patient-es ou encore à des Patient-es Instructeurs-trices. Des examens invasifs, tels qu’examen gynécologique, toucher rectal ou frottis, ne sont pas exercés sur nos patient-es standardisé-es. Pour certains gestes techniques (notamment une prise de sang, une injection, une réanimation cardio-respiratoire), c’est un mannequin qui tiendra le rôle du patient.

Patient-es instructeurs-trices

A la différence du-de la patient-e standardisée qui simule, le-la patient-e instructeur-trice (PI) est un-e vrai-e patient-e qui utilise sa propre histoire et le vécu de sa maladie. Le PI est particulièrement utile dans les situations où seul un-e patient-e peut sentir si un geste est correctement effectué. C’est le cas, par exemple, des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.

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